• L'amour de toute une vie

    Partie 2
    Chapitre 3 : Où l'on assiste à un cours de danse

    L'amour de toute une vie

    Vous voilà arrivé devant une sorte d'immense immeuble. Tu pousses la lourde porte et précède . . . dans l'édifice.
    T : « Voilà, on est arrivé. Je te fais visiter ?
    . . . : Avec plaisir.
    T : Au rez-de-chaussée, il y a les vestiaires et les bureaux administratifs. Attends-moi ici une seconde. Je vais me changer.
    (5 minutes plus tard)
    T : On monte. Au premier étage, ce sont les salles d'échauffement et des cours réguliers. On n'y reste pas, on va directement au 2 e où se passent les répétitions pour les ballets. Il y encore le 3 e étage où se trouvent tous les costumes mais on n'ira pas.»
    Vous entrez dans la salle où ont lieu les répétitions.
    T : « Désolé, je suis un peu en retard. J'ai un ami qui aimerait rester aujourd'hui, c'est possible ?
    Directeur : Mouais, juste pour aujourd'hui, hein ?
    T : Bien sûr. Merci Daniel. Je vous présente à tous . . . . C'est un ancien ami qui faisait de la danse mais qui fait de la gym maintenant.
    Tous : Bienvenue . . . !
    D : Allez ! On assez perdu de temps comme ça, on reprend. Donc, je disais, quand tu es arrivée Esther, que le prochain ballet que nous danserons sera... encore le Lac des cygnes. Il a eu beaucoup de succès, il y a quelques jours et la maison de la danse de Lyon nous l'a redemandé. Ce choix me va très bien parce que, même si vous vous êtes rattrapés et que les spectateurs ne l'ont pas vu, vous vous êtes tous, à un moment ou à un autre, trompés. Nous avons donc du pain sur la planche. »
    La répétition commence. Arrive le passage du fameux pas de deux, partagé avec . . . . Au moment des 36 fouettés, tu te trompes et te mélanges avec la suite. Bref, tu fais n'importe quoi.
    D : « Non ! Esther, comment tu peux te tromper ici ? À chaque fois, c'est la même chose, tu es déstabilisée à ce moment. Je t'avais demandé de le travailler tout particulièrement. Tu l'as fait au moins ?
    T : Oui, mais je ne sais pas pourquoi, je n'y arrive pas.
    D : C'est un moment-clé du ballet. Si tu n'es pas capable de danser cette partie, il faudrait envisager de changer de cygne. Peut-être es-tu trop stressée et une place dans le corps de ballet te conviendrait mieux. Bon, on verra ça plus tard. On enchaîne ! »
    Tu restes sans voix. Daniel remettait en question ta place au sein de la troupe ! A la fin du cours, tu restes pour travailler seule ce passage difficile, même si encore plus compliqué sans partenaire. Tu te souviens alors de . . ., qui a assisté à la répétition et donc, aussi à ta remontrance. Tu rougis soudainement.
    . . . : « Tu veux que je t'aides à t'entraîner ? C'est quand même plus pratique avec un cavalier.
    T : Je veux bien, merci. »
    Vous reprenez le passage et vous retrouvez automatiquement votre ancienne complicité. À la fin des fouettés, tu dois normalement arriver sur son bras. Mais tu es tellement perturbée que tu te décales et que tu finis dans ses bras. Vous ne bougez plus,vous vous regardez dans les yeux, pas de mot. Te rendant compte de ce qui se passe, tu t'enfuis et dévale les escaliers jusqu'aux vestiaires. Tu te changes le plus vite possible, tu galères un peu à cause de tes mains qui tremblent. Tu es encore bouleversée et quelques larmes roulent sur tes joues. Tu les essuies d'un revers de main avant de sortir dans le couloir, où, malheureusement, . . . t'attend. Tu as l'espoir d'arriver à l'esquiver mais il te retient.
    . . . : « Attends, Esther. Pourquoi pars-tu si vite ?
    T : Ce n'était pas une bonne idée de t'amener ici et de répéter ensemble.
    . . . : Pourquoi ?
    T : De toute manière, je n'y arriverai pas. Il vaut mieux que je laisse la place à Julie, elle danse beaucoup mieux que moi. »
    Il t'attrape fermement les épaules et te secoues légèrement.
    . . . : « Eh ! EH !! Regarde-moi ! Tu danse mieux que n'importe qui ici. Tu peux garder ta place si tu le veux. »
    Tu le pousses et t'en vas sans répondre. Il ne croit quand même pas que c'est ça qui pose vraiment problème ? Tu pleures comme une madeleine sur le chemin du retour. Tout le monde t'observe à la dérobée. Tu aimerais leur crier : « Qu'est-ce que vous avez tous à me regarder ? Vous n'avez jamais vu personne chialer ? J'en ai rien à foutre de vous, barrez-vous ! » Mais tu ne le fais pas : tu suffoques bien trop pour pouvoir prononcer le moindre mot. Tu ne peux pas danser cette variation sans . . . . Elle te rappelle trop de choses pour faire comme si de rien n'était. Mais tu ne peux pas non plus la danser avec lui car tu sais que vous risquez de vous embrassez alors qu'il est en couple. Tu refuses de le pousser à tromper Victoria. Lorsque tu arrives chez toi, tu te couches immédiatement, malgré l'heure précoce.

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