• L'amour de toute une vie

    Partie 3

    Chapitre 2 : Où l'on peut s'exclamer "Comme on se retrouve!"

    ? : « Esther ? Esther, tu m'entends ?
    T : Mmm... »
    Tu ouvres péniblement les yeux. Ivan apparaît alors devant ces derniers.
    Iv : « Comment tu te sens ?
    T : Je suis sensée répondre "bien", non ?
    Iv : (rigolant) Oui, ça m'arrangerait bien ! Sérieusement, ça va ?
    T : Oui, enfin à peu près. »
    Tu te redresses. Tu es dans ta chambre de Moscova. Tu essaies de te lever mais la tête te tourne.
    T : « Wow !
    Iv : Hé ! Attends, doucement. »
    Il te prend sous les bras pour te soutenir. Vous avancez lentement en direction du salon que vous atteignez plusieurs minutes plus tard. Tu y découvres tes quatre amies.
    Nad : « Comment ça va ?
    R : « Tu nous as fait peur !
    Nata : « Qu'est-ce qui s'est passé ?
    K : T'es pas morte ?
    T : Euh... Non, comme tu peux le voir, ma Kit-kat.
    Iv : Allez-y doucement, elle est encore fragile. »
    Il s'en retourne chez lui afin de vous laisser entre filles.
    Nad : « Alors ? Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
    T : C'est à cause du nouveau danseur.
    R : Oui et ... ?
    T : Je le connais. »
    Leur faisant entièrement confiance, tu leur confies le drame que tu as vécu cinq ans auparavant. À la fin de ton récit, elles restent silencieuses, encore sous le choc. Katarina est la première à retrouver sa langue.
    K : « Quelle ordure ! Il est hors de question qu'il intègre la compagnie !
    R : C'est trop tard, ils ont déjà signé tous les papiers nécessaires.
    Nata : Bah, merde, alors ! »
    C'est à ce moment précis que la sonnette se déclenche. Tu demandes alors à une de tes amies de t'aider à te rendre jusqu'à la porte et Nadetchka finit par se dévouer pour te soutenir. Une fois devant l'entrée, tu ouvres la porte... et la referme aussi sec. Derrière elle se trouve . . . . Mais ton accompagnatrice ne l'entend pas de cette oreille et décide de le laisser entrer malgré tes véhémentes protestations. Tu es encore trop faible pour essayer de le faire déguerpir par la force, alors tu es bien obligée de la suivre lorsque Nad te conduit au salon, . . . sur les talons.
    Nad : « Les filles, je vous présente . . . . »
    En voyant arriver celui que tu redoutais tant, tes trois autres amies sursautent.
    R : « Qu'est-ce que tu fais là, toi ?                                                                                     . . . : On se connaît ?
    Nata : On sait tout le mal que tu as fait à Esther...
    R : Et les salauds dans ton genre, on les aime pas beaucoup.
    . . . : Vous pourriez nous laisser ? J'ai besoin de lui parler.
    T : Et moi, j'ai besoin de ne pas te parler.
    . . . : S'il-te-plaît, Esther.
    Nad : Il a raison. Il est temps que vous ayez une petite discussion pour mettre les choses au clair entre vous. Allez, venez les autres. »
    Elle n'attend pas ta réponse pour les entraîner à sa suite, te laissant en face à face avec . . . . L'horreur. Tu es bien décidée à ne pas lui adresser la parole.
    . . . : « Tu m'as manqué.
    T : ... (Mais oui, c'est ça!)
    . . . : Je t'ai enfin retrouvé.
    T : ... (Dégage!)
    . . . : Tu es encore plus belle qu'avant.
    T : Cette fois, c'en ai trop ! Arrête avec tes mensonges !
    . . . : Je ne te mens pas, Esther.
    T : Je t'ai dit : "Arrête" !
    . . . : Ok, ok. Admettons que j'ai menti...
    T : Mais tu AS m...
    . . . : J'ai dit :"Admettons". Qu'est-ce qui, pour toi, serait la vérité ?
    T : La vérité, c'est que tu mens sans arrêt. Tu n'es pas capable de faire deux phrases sans mentir ! Le pire, c'est que tu mens bien, gros con. Ah ! C'est sûr, elles étaient belles tes promesses. "Je t'aime !", "On sera toujours ensemble !", "Je ne te tromperai jamais !". Bravo, vraiment ! J'ai vraiment cru que je pouvais être heureuse, tu m'as bien fait croire que tu m'aimais, avant de me jeter comme une merde dès que tu n'as plus voulu de moi ! Et maintenant, que j'essaye de reconstruire ma vie, tu reviens comme une fleur pour tout rebriser.
    . . . : Je suis désolé de t'avoir fait ça, je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris, j'étais comme dans un état second.
    T : Tu avais pourtant l'ai d'être en pleine possession de tes moyens. Tu n'as aucune excuse !
    . . . : Je sais. Je suis sincèrement désolé.
    T : Franchement, m'inviter à un repas avec vous. C'était quoi le but ? Que vous vous foutiez bien de ma gueule, c'est ça ?
    . . . : Non, c'était pour me justifier.
    T : Hein ? Mais de quoi ?
    . . . : Je t'avais vu repartir au supermarché. Je savais que tu m'avais surpris.
    T : Très discret, vraiment.
    . . . : Mais je t'aime, Esther et je sais que toi aussi, tu m'aimes.
    T : Bien sûr que je t'aime. Mais tu croyais qu'il suffirait que tu débarques ici en t'excusant pour que je tombes dans tes bras ? Ce n'est pas si simple, . . . . Je ne peux plus te faire confiance. Tu m'as bien trop fait souffrir, c'est trop tard.                            . . . : Tu crois que tu as le monopôle de la souffrance ? Moi aussi, j'ai eu mal pendant toutes ces années.
    T : Tu te fous de moi, j'espère ? C'est de ta faute et tu te plains. Si ça ne te va pas, déguerpis !
    . . . : Excuse-moi, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je voudrais juste que tu te rendes compte à quel point je t'aime et à quel point tu m'as manqué. Je voudrais qu'on se remette ensemble, non, j'en ai besoin. Et je pensais qu'après ce qui c'est passé, tout à l'heure, tu serais d'accord.

    *Flash-back*

    L'amour de toute une vie

     

     

     

     

     

    Tu pars du marché, les bras bien chargés par tes sacs. Tu fredonnes tranquillement une de tes chansons préférées tout en imaginant le profil du nouveau danseur.  Quand tout à coup, des gars patibulaires (mais presque ;-) ) s'approchent de toi.
    G1 : « Tu veux de l'aide ? J'ai l'impression que tu es un peu encombrée.
    T : Non, merci, c'est bon.
    G2 : Oh ! C'est qu'elle est polie, en plus.
    T : T'aurais préféré : "Dégage, connard !" ?
    G2 : C'est moi le connard ?
    T : Tu te sens visé ?
    G3 : Tu l'insultes, là ?
    T : Non, j'ai rien dit.
    G1 : Elle assume même pas ses paroles. »
    Il te frappe au ventre. Tu tombes en poussant un petit cri suraigu. Une main se tend devant toi pour t'aider à te relever. Tu l'attrapes sans hésitation et te redresses. Oh non ! C'est lui !
    G3 : « Fais attention, c'est dangereux de se promener par là, toute seule.
    T : Mais je n'étais pas seule, il m'accompagne. (Il pose ses mains sur tes hanches pour affirmer ton propos.)
    G2 : Dégagez ! »
    Vous faîtes demi-tour sans protester. Arrivés au bout de la rue, il se retourne pour vérifier qu'ils ne vous aient pas suivi. Lorsqu'il revient, tu as disparu.
    Tu cours à perdre haleine. Tu as oublié tes courses là-bas mais tu t'en fiches. Plutôt mourir qu'y retourner. Tu as un énorme point de côté mais tu continues. Tu fuis cette poisse, nommée . . ., qui te colle.

    *Fin du flash-back*


    T : Il ne s'est rien passé cet après-midi, ok ? Je voulais juste qu'ils nous laissent.
    . . . : (ton suppliant) Tu es sûre qu'il n'y avait aucun message caché ?
    T : Je suis désolée, . . . . Mais tu as fais ton choix. C'est trop tard. Il serait temps
    que tu l'acceptes, que tu rentres en France et que tu m'oublies.
    . . . : Non ! Je ne peux pas ! S'il-te-plaît, Esther !
    T : Va-t-en, maintenant !
    . . . : Je suis certain que, au fond de toi, tu n'as pas envie que je partes ! Laisse-moi rester auprès de toi.
    Iv : Qu'est-ce qui se passe, ici ? Tu pleures, Esther ?
    T : C'est bon, ça va Ivan. Ne t'inquiète pas. J'aimerais juste qu'il parte.
    Iv : Tu l'as entendu ? Sors d'ici !
    . . . : Mais... Écoute-moi, Esther. Tu sais que j'ai r...
    Iv : C'était pas assez clair ? Dégage ! (le bousculant)
    . . . : C'est bon, j'y vais. »
    Il part lentement observant d'un œil mauvais ton ami, ce que ce dernier ne se prive pas de lui rendre.

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