Partie 3

Chapitre 4 : Où l'on se réconcilie (mais pas avec tout le monde!)

La répétition se déroule très bizarrement, ce jour-là, car, toi, tu refuses catégoriquement de jeter un regard à . . . de peur de retomber sous le charme, parce qu'il faut l'avouer, il danse quand même merveilleusement bien. Le problème, c'est que lui ne te lâche pas des yeux, alors qu'il est lui-même surveillé par Ivan qui l'observe d'un regard assassin. Trop occupés à vous regardez ou à vous ignorez, vous ratez de nombreuses entrées et de nombreuses variations, pourtant basiques. Thomas, qui ne comprend, bien sûr, plus rien, s'arrache les cheveux.
Th : « Là, Esther, il faut que tu regardes . . . ! Sinon, c'est plat, fade. Non, Ivan, tu devais rentrer plus tôt. Tu es en retard, maintenant. . . ., toi, tu es en avance. Tu as oublié le pas de bourré tacté. Du coup, tu as le mauvais pied devant ! Corriges-moi ça! Et regardes-moi quand je te parles ! »
À la fin de la répétition, il vous réunit tous autour de lui pour vous parlez.
Th : « J'aimerais savoir ce qui se passe, là. Parce qu'il y a une problème, ça, c'est sûr!»
Vladimir et Igor acquiescent discrètement, tandis que vous baissez la tête. Comme le directeur insiste et que personne ne semble décidé à parler, tu te lances.
T : « C'est de sa faute, à lui. »
En pointant ton doigt sur . . ., tu plantes ton regard dans le sien. Et là... tu retrouves ces yeux, noirs(craquants!) qui t'avaient tellement manqués. Mais le plus important, c'est qu'ils sont sincères. Ils ne se cherchent plus d'excuses, acceptent leurs erreurs et te demandent pardon. Alors, tu leur pardonnes. Sans condition.
La voix de Thomas te ramène à la réalité.
Th : « Si c'est toi qui es à l'origine de ce bazar, c'est à toi de l'arranger et j'espère pour toi que tu vas le faire.
. . . : Bien sûr, comptez sur moi. »
Vous sortez en silence, tout penauds, et allez vous changez. Ivan te propose de te raccompagner mais tu déclines gentiment son offre. Tu as besoin de rester un peu seule pour comprendre ce qui t'es arrivé. Mais un autre en a décidé autrement et ne te demandes pas l'autorisation pour rester avec toi, j'ai nommé : . . . . Quelle surprise!
. . . : « Je ne sais pas non plus ce qui s'est passé tout à l'heure, mais je sais qu'il s'est passé quelque chose, c'est un fait. »
Tu n'as pas d'autre réaction que de rougir. Tu restes obstinément les yeux baissés.
. . . : « Esther, regarde-moi. »
Tu lui obéis, lève la tête, et cela se reproduit. Tu oublies tout. Juste lui et toi. Et les délicieux papillons qui valsent dans ton ventre. Une seconde plus tard, alors que vous ne sauriez pas dire qui a fait le premier pas, vous vous embrassez passionnément. Tes papillons s'emballent et entament une danse endiablée. Le baiser est magique, tu as (re)trouvé ton prince charmant ! Quand soudain, ton cerveau tire la sonnette d'alarme. Oups ! Il y a quelqu'un. Tu essaies de t'écarter de . . . mais il te maintient contre lui. Il faut quand même préciser que tu n'émets pas énormément de résistance. Re-oups ! Ce quelqu'un, c'est Ivan ! Alors là, tu bondis. Tu te tournes vers lui rouge comme une pivoine. Il te regarde d'un air dégoûté. Son regard blessé te transperce et te fait vraiment mal.
T : « Euh... en f... c'est...
Iv : Je vois que tu as trouvé mieux que moi pour te raccompagner.
T : Non, je suis désolée... »
Il s'éloigne sans t'accorder un regard supplémentaire.
T : « Ivan !
. . . : Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai rien compris.
T : Je viens de perdre mon meilleur ami...
. . . : Mais non, je suis certain que tu dramatises. Il va revenir, ne t'inquiètes pas.
T : Mouais, pas si sûre...
. . . : En attendant, on peut reprendre où on s'était arrêté ? On a été interrompus ! »
C'est vrai que tes papillons commençaient à s'ennuyer ! Vous vous ré-embrassez illico

Il t'invite à passer la soirée chez lui, ce que tu acceptes avec grand plaisir. Vous faites juste un léger détour chez toi pour que tu récupères quelques affaires indispensables. Puis, vous vous rendez à sa maison. Elle ressemble pas mal à la tienne, aussi prends-tu rapidement tes marques.
Tandis que . . . va à la douche, tu profites de ce moment libre pour appeler Lisa, pour lui raconter toutes les nouveautés. Cela te prend un certain temps, vu le nombre d'actualités...
Li : « Et tu es heureuse ?
T : Oh, oui ! En fait, si je ne m'étais pas disputée avec Ivan, ce serait parfait.
Li : Si tu es heureuse, c'est tout ce qui compte.
T : Et toi, de ton côté ? Quelles sont les nouvelles? »
C'est à son tour de te dire ce qui s'est passé récemment, en France. Mais elle est interrompu par ton petit ami qui revient et vous êtes obligés de vous quitter, non sans vous être promis de vous rappeler ultérieurement.