• L'amour de toute une vie

     Partie 3

    Chapitre 5 : Où l'on ne s'y retrouve vraiment plus

    . . . et toi vous mettez à discuter très agréablement, même si, au bout d'un moment, tu commences à avoir faim. Tu n'oses pas stopper la conversation pour ça. Du coup, comme il se met vraiment à crier famine, ton estomac le fait pour toi et et réclame bruyamment son repas. Aussitôt, . . . s'excuse et file en cuisine vous faire des pizzas, sous tes rires. Qu'il est mignon quand il s'agite dans tous les sens, à la recherche d'un pauvre couteau qui coupe ! Pendant ce temps, tu restes au salon sur ton portable. Oui, c'est geek, mais bon... Mais lorsque tes yeux se posent sur le portable de . . ., ton instinct (le même qui t'as poussé à le suivre, à la fin de cette soirée fatidique) te pousse à prendre le petit objet, à le déverrouiller et à appeler la messagerie.
    ? : « Salut . . ., c'est Lisa. Bah, voilà... euh, tu as raison, il est temps que tu saches où Esther habite. Alors, voilà : 3 Piotr Ilitch Tchaïkovskistraße à Moscova, en Russie. Cela va de soit que ce n'est pas moi qui t'ai donné l'information. Rappelle-moi quand tu seras libre pour qu'on puisse se mettre d'accord sur le soir du resto. Bonne journée.»
    Au secours ! Ta sœur avait trahi la promesse qu'elle avait faite et t'avait même joyeusement menti. Mais, en parlant de mensonge, . . . aussi t'avait menti. Pourquoi tout a-t-il besoin d'être toujours aussi compliqué ? Tu te lèves et vas rejoindre . . . dans la cuisine.
    T : « J'étais en train de me demander, comment tu m'as retrouvé ?
    . . . : Un simple coup de chance. J'ai vu une petite annonce pour un poste de danseur en Russie. Comme ça m’intéressait, je suis allé sur le site Internet de cette compagnie et tu étais sur le trombinoscope.
    T : Des mensonges ! Encore et toujours des mensonges ! Tu ne sais dire que ça ! »
    Il remarque alors son portable qui se trouve dans ta main et comprend (enfin) qu'il a fait une boulette.
    . . . : « Tu sais aussi bien que moi comment tu aurais réagi si je t'avais dit la vérité.
    T : Certainement pas comme maintenant !
    . . . : Et puis, d'où tu fouilles dans mes affaires ?
    T : Depuis que tu m'as trompé, . . . ! La confiance ne revient pas en un claquement de doigts. Mais là, je crois que ma confiance en toi est définitivement et irrémédiablement perdue.
    . . . : Mais tu m'aimes, non ? Tu es contente que je sois ici !
    T : Pas dans ces conditions. Nous deux, c'est fini !
    . . . : Tant que je continuerai à voir, ne serait-ce qu'une once d'amour dans tes yeux, je garderai l'espoir de te reconquérir, Esther.
    T : Regarde-moi bien. »
    Tu lui plantes ton regard dans le sien, y effaçant toute l'affection que tu as pour lui.
    T : « Tu n'as plus à avoir aucun espoir. »                                                                          Tu pars de cet appartement désormais lugubre, non sans avoir claquer la porte en sortant. Tu te mets à courir dans les rues pavés
    tandis que des larmes roulent sur
    tes joues rouges.L'amour de toute une vie
    Ton cerveau est prêt à exploser, trop de questions se bousculent dans ta tête. Comment il avait pu te faire ça ? Comment elle avait pu
    te faire ça ? Et puis, c'est quoi cette histoire de restaurant ?
    Ta course s'arrête brusquement lorsque tu rencontres un obstacle, autrement
    dit quelqu'un dans lequel tu fonces. Cette personne marchait tranquillement dans la rue et n'avait rien demandé à personne mais tu as tellement besoin de soutien que tu te jettes dans les bras de cet inconnu... pas si inconnu.
    ? : « Esther ?
    T : Igor ?
    Ig : Viens là, toi. Je te raccompagne chez toi. »                                                         Vous vous dirigez vers ta maison, en silence. Il ne dit rien, il est juste là pour toi, et ça te suffit. Arrivée à destination, tu t'enroules dans une couverture tandis qu'il va préparer une tisane pour te calmer et te réchauffer. Puis, il te rejoint et t'en tend une tasse que tu acceptes avec reconnaissance.
    Ig : « Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
    T : Avant que je te répondes vraiment, il faut que tu saches quelques trucs. »
    N'ayant pas la force de le faire toi-même, tu appelles Natacha. Tu sais qu'elle ne dort pas encore, elle ne se couche qu'entre minuit et deux heures du matin.
    Nata : « Esther ? Tout va bien ?
    T : Je te passe Igor. Raconte-lui tout ce que tu sais à propos de . . . . »
    Bien exténuée et effondrée, il faut que tu leur racontes ce que tu as découvert. Aussi, quand Nata a fini, prends-tu ton courage à deux mains pour ne pas qu'il s'enfuit et te lance. Alors que tu pensais que leur réaction t'aiderait à y voir plus clair et à savoir quoi faire, tes deux interlocuteurs ne réagissent pas du tout de la même manière ! Nata est, comme toi, choquée et déçue par leur comportement, bien qu'elle ne connaisse pas Lisa et très peu . . . . Mais Igor, lui, vous surprend.
    Ig : « Ça va peut-être vous semblez étrange, mais je les comprends. Je ne sais pas si c'est parce que je suis un homme ou quoi, mais j'aurais fais exactement pareil. J'ai un petit peu parlé avec . . ., cette après-midi et il t'aime vraiment, c'est clair. Ça se sent au bout d'une minute, je t'assure, c'est flagrant. Il ne supporterait pas d'être séparé une nouvelle fois de toi. Quant à ta sœur, elle connaissait la grandeur de son amour pour toi, elle a fait ce qu'il lui semblait être le mieux pour vous deux. »

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