• L'amour de toute une vie

    Partie 1

    Chapitre 5 : Où l'on se rapproche

     

    Tu le laisses t'emmener. Arrivée à la chambre, tu t'assoies sur le lit. Tu es effondrée et encore profondément choquée. Mais tu fais des efforts pour . . . qui essaie tant bien que mal de te consoler.
    T : « Au fait, qu'est-ce que tu faisais là-bas ?
    . . . : Je venais te voir.
    T : Comment ça ?
    . . . : Le rendez-vous, c'était moi.
    T : Sérieux ?
    . . . : Bah oui, tu pensais que c'était David ?
    T : En fait, j'espérais que ce serait Jo mais quand je l'ai vu, j'ai cru que ça pouvait être lui.
    . . . : Je n'ai eu que la fin de la discussion. Tu veux me dire ce qu'il a dit, avant ?
    T : Il m'a traité de ..., de ..., de pute ! »
    Tu te remets alors à pleurer. Cela t'énerve encore plus car, comme tu pleures, tu donnes l'impression d'être une chochotte et de pleurer pour rien auprès de . . . . Mais lui ne dit rien et se contente de placer son bras sur tes épaules pour te réconforter. Cela te fait du bien.
    T : « Et en plus, il sort avec Mina.
    . . . : Demain, j'ai gym avec elle. Tu veux que je lui parles ?
    T : Pour lui dire quoi ? Elle sort avec lui. Il n'y a pas grand-chose à rajouter. Mais c'est gentil quand même. Parlons d'autre chose, s'il-te-plaît. »
    Vous cherchez un sujet de conversation mais vous ne trouvez pas, ce qui devient un peu gênant. La journée précédente te revient alors.
    T : « Pourquoi tu ne veux pas essayer d'entrer à l'école Coppélia ? Tu es doué ! »
    Il enlève immédiatement son bras de tes épaules.
    . . . : Je ne veux pas arrêter la gym si je ne suis pas pris.
    T : Mais, tu sais, tu devras bien choisir à un moment et il sera peut-être moins favorable que celui-là.
    . . . : Je sais.
    T : En plus, je suis sûre que le collège acceptera que tu reprennes la gymnastique.
    . . . : Peut-être...
    T : Tu es certain qu'il n'y a que ça qui pose problème ?
    . . . : (soupir) Moi aussi, je t'ai caché quelque chose : ma mère était gymnaste.
    T : Était ?
    . . . : Elle est morte, il y a six ans. Mon père tient à ce que je deviennes gymnaste, comme elle, mais...
    T : ... tu préfères la danse
    . . . : Oui. J'avais jusque là réussi à suivre un double cursus, mais si je vais dans cette école, c'est la fin de son rêve. Il a déjà beaucoup souffert lorsqu'elle est morte. Il s'est raccroché à ça pour vivre, je ne peux pas le lui enlever.                                                  T : Je comprends. Il sait que tu préfères la danse ?                                                          . . . : Non, je n'ai jamais eu le courage de le lui avouer.
    T : Je pense que tu devrais lui dire même si, après, tu renonces au concours.
    . . .: Tu as peut-être raison... Mais j'ai peur de lui faire plus de mal que de bien.
    T : Parce que tu trouves que c'est bien de lui cacher une chose aussi importante ? »
    Il ne te réponds pas, méditant sur tes paroles. Tu as peur de l'avoir fâché en s'immisçant dans sa vie privée. Alors, tu essaie de détendre l'atmosphère.
    T : « En plus, si tu t'inscris au concours, tu auras l'honneur de danser un pas de deux avec une fille aussi ravissante que moi ! »
    Mais ta blague tombe un peu à plat puisqu'il lève juste sa tête et plonge ses yeux dans les tiens.
    . . . : « Tu as raison, il n'y a aucune raison d'en rire. Tu es magnifique. »
    Il approche lentement son visage du tien, mais au moment où vos lèvres s'effleurent, tu repenses à ton premier baiser, que tu as échangé avec David, et tu t'écartes.
    T : « Je suis désolée, je t'aime beaucoup mais je ne peux pas.
    . . . : Tu ne peux pas quoi ? M'embrasser, m'aimer ou te suicider ? Parce que si c'est la dernière proposition, tu n'as pas à t'excuser, ça ne me dérange absolument pas, tu sais !
    T : (rigolant) T'inquiète, je ne comptai pas me suicider ! Mais je parlais de t'embrasser, idiot !
    . . . : Même comme ça ? »
    Il t'embrasse subitement, tu n'as même pas le temps d'être surprise que tu oublies tout. David, Lou, Jo, Mina, le concours... Tout disparaît sous son baiser. Sauf la porte qui s'ouvre ! Tu sursautes et, de nouveau, tu t'écartes de lui à contre-cœur. Mina entre alors.
    T : « On toque avant d'entrer.
    M : Les chambres filles sont réservées aux filles. À moins que tu n'en sois une, la danseuse ?
    T : Si tu es venue ici pour mettre de la merde, tu peux repartir avec.
    M : Je suis venue récupérer les affaires que Lou a oublié.
    T : J'ai appris que tu sortais avec David.
    M : Oui et alors ? Qu'est-ce que ça peut te faire ? Et puis d'abord, qui te l'a dit ?
    T : Mais c'est David lui-même qui me l'a annoncé. Vous n'avez pas perdu de temps.
    M : Toi non plus, à ce que je vois. »
    Tu te lèves et t'approches d'elle pour qu'elle voit que . . . n'a rien avoir avec ça.
    T : « Mina, ne fais pas ça. Ce mec est une pourriture. Il te brisera le cœur à la première occasion.
    M : Qu'est-ce que tu en sais ? Tu penses que tu vaux mieux que lui ? Donne-moi une preuve.
    T : Vous a-t-il dit que je m'étais excusée, que j'avais reconnu mes torts et que j'avais essayé de rétablir le dialogue ?
    M : Non. Quand ?                                                                                                              T : Ce soir, à la fin des cours. Va le voir et demande-lui s'il m'a fait pleurer aujourd'hui et observe sa réaction.
    M : À tout à l'heure.
    T : Mina ? Tu ne prends pas les affaires de Lou ?
    M : Je reviendrai les chercher plus tard. Qui sait ? Elle n'en aura peut-être pas besoin. »
    Elle sort et tu retournes te blottir contre . . . .
    T :« On reprend où on s'était arrêtés ?
    . . . : Non, il faut que j'y ailles. Mina a raison, si on nous surprend, on risque gros.
    T : Je n'aime pas quand tu es sérieux comme ça. Non, en fait, je n'aimes pas quand tu as raison. Bonne nuit quand même ! »
    Il part à son tour. Quelques minutes plus tard, lorsque tu t'endors, tu aperçois enfin de la lumière pour le lendemain.

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