• L'amour de toute une vie

     Partie 2

    Chapitre 7 : Où l'on a une petite surprise

     

    Quand tu te réveilles, le lendemain matin, il a disparu. Tu ne t'inquiète pas car tu sais que tu le retrouvera à la répétition. Tu te prépares pour aller faire des courses parce que ton frigo est vide. Dans le supermarché, tu découvres . . . . Tu es très contente de le revoir de sitôt. Tu fais quelques pas vers lui avant de t'arrêter, interdite. De l'allée apparaît une femme sculpturale qui semble l'accompagner. Le cygne noir . Tu te détournes et rentres chez toi. Tu es choquée, à tel point que tu restes assise pendant une heure, sans bouger, jusqu'à ce que vienne l'heure d'aller au cours de danse. Sur le chemin, tu te mets à regretter ta réaction. Tu te dis que tu aurais mieux fait d'aller immédiatement le voir pour qu'il te donne des explications. Comme tu ne veux pas l'accuser sans preuves matérielles, tu décides de faire comme si tu n'avais rien vu, même si tu sais que tu auras du mal à jouer la comédie. Tu es arrivée au conservatoire et tu y retrouves . . . .
    T : « Coucou !
    . . . : Salut. Ça va ?
    T : Oui, même si tu m'as abandonné ce matin ! »
    Tu fais semblant d'être fâchée, tu arrives à faire ça sans problème. Mais lui ne le prend pas à la rigolade.
    . . . : « Arrête de faire l'enfant ! J'avais juste besoin de faire des courses. Je n'avais plus rien à manger. D'ailleurs, devine qui j'ai rencontré !
    T : J'en sais rien.
    . . . : Ma cousine Gabrielle ! Je suis trop content de la revoir. Est-ce que tu serais d'accord qu'on dîne tous les trois ensemble, ce soir ?
    T : Pourquoi pas ? »
    Tu es rassurée, tu t'es fait des films pour rien. Il t'en a parlé sans que tu lui poses de question, donc, il n'a rien à cacher. La répétition passe normalement. Tu retournes ensuite chez toi afin te préparer pour la soirée, tandis que . . . fait de même. Enfin prête, tu te rends au restaurant où vous avez rendez-vous. Gabrielle et . . . sont déjà là et discutent passionnément, mais ils stoppent leur conversation lorsque tu arrives pour te dire bonjour.
    T : « De quoi est-ce que vous parlez ?
    G : De la famille. Mais comme tu es arrivée et que je pense que ça ne t'intéresse pas vraiment, on va changer de sujet. »
    Ils se mettent donc à parler d'autre chose, mais tu es quand même exclue de la discussion. Tu en profites pour observer Gabrielle. C'est une grande femme très belle d'environ 30-35 ans. Elle porte une robe très sexy. A côté d'elle, tu as l'impression d'être gauche et mal-assurée. La soirée se passe bien. Après avoir manger, vous marchez jusqu'à chez toi. Ensuite, . . . t'annonce qu'il va raccompagner Gabrielle car elle ne connaît pas la ville. Ils s'éloignent lentement. Et là, tu fais un truc complètement insensé. Tu n'es pas vraiment jalouse d'habitude. Mais cette fois, ton intuition te dit qu'il faut que tu les suives. Ils arrivent devant l'unique hôtel de la petite ville. Mais au lieu que . . . lui fasse la bise et s'en aille à son tour, ils s'embrassent langoureusement. Puis elle le prend par le poignet et l'entraîne à l'intérieur. Tu as le cœur en mille morceaux, le cerveau compressé et hors-service. Tu mets plusieurs heures à rentrer chez toi, tu te perds, tu cours, tu marches, tu recules, tu t'arrêtes... Tes mains ouvrent la porte, la referment derrière toi et la verrouillent. Tes jambes te conduisent à ton lit où tu t'écroules et tu t'endors.

    L'amour de toute une vie

    Tu es réveillée par la sonnette. Encore engourdie, tu te traînes péniblement jusqu'à la porte. Mais tu n'ouvres pas au nouvel arrivant, . . . . Tu ne souhaites qu'une chose : qu'il disparaisse. Sans bruit, tu retournes te coucher. Il sonne encore et se met à crier mais tu restes insensible à ses démonstrations. Tu sais ce qu'il ressent vraiment pour toi, à présent. Il tente de t'appeler sur ton portable mais tu ne décroches pas plus que tu n'as ouvert la porte. Tu finis par te rendormir. Quelques heures plus tard, tes amies essaient à leur tour de te joindre, mais tu ne leur réponds pas non plus. Tu es trop abattue pour parler à qui que ce soit. Tu passes la journée dans ton lit à dormir ou à regarder des documentaires inintéressants. Tu ne te lèves pas, ne serait-ce que pour manger. Tu restes cloîtrée ainsi pendant plusieurs jours. Tu es vidée de toutes
    tes forces. Tu t'étais protégée de tout véritable amour jusqu'à ce que . . . arrive.
    Tu l'avais aimé inconditionnellement, tu aurais pu mourir pour lui. Mais il t'avait brisé aussi facilement qu'une brindille. Au bout de quatre jours, tu comprends que tu ne peux, ni ne pourra vivre avec lui, il t'a bien trop fait souffrir. Mais tu ne peux pas non plus vivre sans lui, il est ton seul et unique amour. Tu ne peux plus vivre. Tu ouvres un placard, tu prends deux paquets de ce qu'il contient. Mais avant de mettre ton plan à exécution, tu envoies un ultime message à Lisa. "Adieu". Puis tu commences à avaler les somnifères : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit ... Tu t'écroules.

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