• L'amour façon Albane

    Chapitre 7 (Mauvaise nouvelle), Chapitre 8 (Ce n'est qu'un au revoir) et Chapitre 9 (Première révélation)

    Chapitre 7

    Mauvaise nouvelle

     

    L'amour façon AlbaneJe restai sur place quelques secondes ainsi. Julian et Simon me regardèrent mais je les ignorai. Puis quand Alexis eu finit d’embrasser sa bien-aimée, il se tourna vers moi. Je ne voulais plus le voir. Je lui tournai le dos et allai seule dans ma salle de classe. Kelly m’appela mais je ne réagit pas. Elle s’assit à côté de moi et me regarda observer le mur rouge en face de moi.

    Kelly « Albane…Il faut pas que ce mec soit si important pour toi ! C’est qu’un mec, tu sais. La seule chose qu’il sait faire, c’est briser le cœur des jeunes filles comme toi !…Allez, Albane ! Oublie le ! Tu en trouveras d’autres, si ce n’est pas déjà fait !

    Julian-Alors, Albane ? Pas trop triste ?

    Albane-Alors, toi, tu fermes ta gueule !

    Félix-Albane…s’il-vous-plait, pourrais-je commencer le cours sans vous rappeler que les insultes sont interdits en classe ?

    Albane-Mais vous n’êtes pas obligez de nous le rappeler !

    Félix-Je n’aime pas trop votre comportement, mademoiselle.

    Albane-Tant pis. Vous allez devoir faire avec. »

    Le prof me lança un regard noir mais comme il vit que je ne lâcherai pas prise, il poursuivit son cours. J’étais fière de mon autorité naissante. Je voulais surtout montrer à Julian que je savais bien me défendre et qu’il devait s’attendre à quelque chose comme ça lorsque je j’aurais besoin de lui faire baisser d’un ton. D’ailleurs, quand je me tournai vers lui, je vis qu’il me souriait.

    What ?! Il était pas censé faire son badboy avec moi ? Je ne comprenais plus rien ! Mais tout compte fait, je trouvais ça mieux que si j’avais à faire à un garçon qui me tenait tête.

     

    Des mois passèrent. J’avais, bien que difficilement, oublié Alexis ce qui me permettais de vivre plus ouverte. Julian était redevenu adorable avec moi. Je l’avais pardonné car je prenais sa réaction comme une simple mauvaise humeur matinale.

    Mais un matin, quand nous nous rejoignons tous devant le réfectoire, je remarquai que Joyce ne souriait inhabituelement pas.

    Albane « Qu’est-ce qu’il y a, Joyce ?

    Joyce-C’est difficile à dire mais…

    Eliot-Dis quand même ! On ne va pas se ficher de toi !

    Joyce-Ma mère m’a téléphoné hier soir et elle m’a dit qu’elle et Papa divorçaient.

    Louis-Oh, merde ! Ma pauvre !

    Joyce-Attendez, c’est pas le pire. Tous les deux rentrent au Portugal. Et je… vais…rentrer avec eux… »

     

     


    Chapitre 8

    Ce n’est qu’un au revoir

     

    L'amour façon AlbaneLes larmes me montèrent aux yeux. Il fallait s’y attendre. Voilà deux ans que les parents de Joyce étaient en conflits incessants. Ma meilleure amie n’en dormait plus la nuit. Elle faisait des cauchemars de leur séparation future, comme des rêves prémonitoires. De plus, ces parents étaient très attachés à leur pays natal, le Portugal. Joyce aussi, d’ailleurs. Elle rêvait d’y aller, un jour. Mais jamais elle n’avait rêvé d’y déménager étant mineure, pour vivre une semaine chez son père, une semaine chez sa mère !

    Et voilà qu’elle partait. A peine un an d’école de radio, elle nous quittait déjà. Je la pris dans mes bras et elle s’y blottit quelques minutes. Je sentais ses tremblements réguliers de pleurs silencieux. Puis elle se redressa, alla serrer tour à tour chacun de nos amis, puis nous sourit en disant.

    Joyce « On va manger ? Faut que je profite des tartines de pains, avant de devoir me goinfrer de saucissons ! »

    Tout le monde éclata de rire. C’était ce qu’on aimait tous, chez Joyce. Sa capacité à retrouver le sourire en moins de deux minutes.

    Nous entrons dans le réfectoire et nous servons. Toute la journée, nous suivons les cours comme si de rien n’était. Mais au fond de nous, nous étions tous tristes. Nous ne rigolions presque pas. Seule Joyce essayait de nous faire rire, mais c’était difficile.

    Nous profitions de chaque jour avec elle. Nous ne la lâchions plus. Mais le jour de la séparation tomba trop tôt. Le père de Joyce vint la chercher personnellement à l’internat. Nous suivons Joyce, tel des gardes du corps, vers le bureau de monsieur Lacroix. Sur le chemin, le père de mon amie nous regardait bizarrement.

    Père « Quem são essas pessoas? (Qui sont ces gens ?)

    Joyce-Meus amigos. Por Quê ? (Mes amis. Pourquoi ?) »

    Son père ne répondit pas. Mais ce qu’il ignorait, c’est que pendant ces 8 années d’amitié, Joyce nous avaient appris le portugais, ou du moins les bases. Nous avions tous trouvé la question très étrange. D’autant plus qu’il était censé nous connaître, au moins Kelly et moi. Mais il avait l’air de ne pas apprécier le groupe d’amis de sa fille, ce que je ne compris pas car nous n’étions pas un groupe de mauvaises fréquentations !

    Arrivés au bureau du directeur, le père de Joyce nous lança un regard qui signifiait que nous n’avions pas le droit d’entrer. Mais nous le savions bien !

    Nous restons donc une demi heure devant la porte, attendant que notre amie sorte. Quand enfin elle sortit, son père nous lança un regard noir que l’on prit comme un ‘‘Encore vous ?!’’. Je lui fis comprendre d’un regard que l’on ne se laisserait pas marcher sur les pieds par le père de ma meilleure amie, d’autant plus qu’il n’y en avait aucune raison !

    Mais c’était le moment des au revoirs. Et malheureusement, avec un père comme celui de Joyce, ils se firent courts. Quand elle eu embrassé Simon, Kelly, Kévin et Eliot, il s’impatientait déjà.

    Père « Se apresse ! (Dépêche-toi !)

    Joyce-Oui ! Attends ! Au revoir ! Vous me manquerez !

    Père-Vamos ! Nosso avião está saindo! (Allez! Notre avion va partir!)

    Joyce- Eu lhes digo adeus ! (Je leur dis au revoir !) Au revoir ! Je vous aime ! On se revoie bientôt ! »

    Soudain, son père la tira par le bras et l’emmena en dehors de l’internat. Nous nous précipitons vers les fenêtres pour voir la suite des évènements. Joyce avait les larmes aux yeux et se débattait pour que son père la lâche. Mais il la poussa dans la voiture et referma violemment la portière. C’était la dernière fois avant longtemps, très longtemps, que je voyais Joyce.

     

     


    Chapitre 9

    Première révélation

     

    L'amour façon AlbaneLes mois qui suivirent furent douloureux. Joyce pouvait nous envoyer que peu de messages. Mais elle nous avait dit qu’elle lâchait la radio pour se consacrer à sa deuxième passion, le chant. Joyce avait une voix sans pareil.

    Kelly et moi nous ennuyions sans elle.

    Un jour que je traînais seule avec mon portable dans les couloir, je croisai Julian. Il me rejoignit en silence et me dit, les yeux baissé :

    Julian « Retente ta chance, Alexis a cassé.

    Albane-Tu penses sérieusement que je l’aime encore ?

    Julian-J’en sais rien. Mais je te comprends. C’est très, très, très difficile de se remettre d’un déception amoureuse.

    Albane-Comment tu peux savoir ? Tu l’as déjà vécu ? »

    Julian ne me répondit pas immédiatement et continua à marcher alors que je m’étais arrêtée. Il se retourna, me regarda dans les yeux puis baissa la tête.

    Julian « …Oui…récemment… 

    Albane-Ah…je suis désolée. Pourquoi tu n’en as pas parlé ?

    Julian-T’as pas à être désolée, tu ne connais pas la raison. Et si, j’en ai parlé.

    Albane-Pas à moi. Pourquoi ?

    Julian-Parce que.

    Albane-Ce n’est pas ce que j’appelle une réponse. »

    Julian souffla, se mordit la lèvre. Puis il repartit sans me regarder en disant.

    Julian « Tu n’aurais pas pus comprendre. »

    Je souris et le laissa penser que j’allai le laisser tranquille avec cette histoire. J’allai retrouver Eliot qui était comme toujours en train de jouer à des jeux de guerre sur l’ordinateur.

    Albane « Je peux te parler ?

    Eliot-Oui, une minute…Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ?

    Albane-Tu savais que Julian avais eu une déception amoureuse ?

    Eliot-Bien sur ! Pourquoi ?

    Albane-…Comme ça. Tu sais si Kelly le sais ?

    Eliot-Ca m’étonnerait. Julian aurai trop peur qu’elle dévoile ce secret ! »

    Je ne répondis rien et allai chercher Kelly. Je la trouvai dans notre chambre.

     

    Albane « Kelly, je dois te parler. »

     

    Hello tout le monde!

    J'espère que vous avez tous fait une bonne rentrée! Comme prévu, voici les trois chapitres. Je m'excuse s'il y a des portugais dans les lecteurs mais je ne parle pas le portugais. Donc mille excuses si il y a quelques fautes, je ne suis pas sûr que Google traduction sois très fiable...

    Enfin bon! A ce qu'y n'ont pas encore fait leur rentrée comme moi, je vous souhaite une bonne rentrée!

    « L'amour façon Albane »

  • Commentaires

    1
    Laurence
    Lundi 14 Septembre 2015 à 14:52

    Depuis quand tu parles portugais ? ... Ne me dis pas que tu as utilisé des outils comme Google Trad ? ..... 


    Blague à part : j'aime bien ton style, parfois très romantique,  parfois un petit truc qui fait sourire ... Ca se lit très facilement et c'est agréable ! :) 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :